atlas-interactif-2014

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17 décembre 2014

De 217 sites connus jusqu’alors (mais non localisés), le présent Atlas des énergies renouvelables permet d’en identifier près de 780 aujourd’hui, soit 550 sites supplémentaires. Il montre comment est reparti le potentiel hydroélectrique global du pays (les 100 000 MW) sur le territoire national. S’il était connu que le site hydroélectrique de INGA concentre, à lui tout seul, un potentiel estimé à 44 000 MW, rien n’était indiqué sur la répartition ventilée du reste du potentiel national. Avec le présent Atlas, on réalise qu’un potentiel estimé autour de 10 000 MW se trouve largement décentralisé et offre au pays la possibilité de développer d’autres centrales hydroélectriques mini ou petites (entre 1 et 10 MW) mais aussi des applications hydroélectriques encore mieux adaptées à la structure du marché local (micro et pico hydroélectrique qui sont en dessous du mégawatt) sur l’ensemble de ses 145 territoires. C’est un atout de taille pour assurer l’exploitation d’une telle ressource économique (en réalisant une économie en infrastructures de transmission dont les coûts représentent généralement entre 30 et 50 % du coût d’investissement dans le domaine de l’hydroélectricité). Ces sites sont situés en règle générale sur la partie la plus rurale de différents territoires qui constitue également la zone la moins desservie en énergie électrique (avec un taux d’accès de 1 % en 2012). La plupart de ces sites ont fait l’objet d’études sommaires (qui renseignent, pour chaque site, les caractéristiques du cours d’eau en amont, les paramètres socio-économiques de l’environnement immédiat ainsi que l’estimation du potentiel et des besoins énergétiques locaux).


Les énergies renouvelables ne se limitent pas à l’hydroélectricité. Aussi l’Atlas des énergies renouvelables de la RDC s’étend à toutes les autres ressources de l’énergie renouvelable comme le solaire, l’éolien, la biomasse dans toutes ses composantes ainsi que les eaux thermales et le gaz méthane. C’est donc un inventaire qui se veut exhaustif du potentiel en énergie renouvelable de la RDC. En dehors de l’éolien dont le potentiel est nettement plus limité en RDC, toutes les autres ressources précitées sont abondantes et largement décentralisées. L’Atlas développe particulièrement la composante biomasse en mettant l’accent sur les multiples possibilités qu’offrent les résidus végétaux et animaux ainsi que les déchets urbains pour la production de l’énergie. Du coup, la cartographie agropastorale de la RDC, très exploitée dans le présent Atlas, revêt un intérêt tout particulier pour la production des énergies renouvelables.

Chiffres clés

  • 14 cartes nationales par type d’énergie
  • 30 cartes d’analyse thématique
  • 100 000 MW de potentiel national hydroélectrique
  • 10.000 MW propices aux micro, mini, pico hydroélectricité
  • 500 fiches de projets
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